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visiteur
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| n° inventaire CMTRA
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1AV230
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| Titre
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Rencontre avec Wahid Chaib : témoignage d'un homme à la double casquette : artiste et travailleur social
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| Commentaire
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Wahid Chaib travaille au centre social du quartier Saint-Jean, mais il est avant tout musicien, écrivain, réalisateur. Il raconte ici comment ces facettes s'entremêlent pour se nourrir, et parle des valeurs qui le portent en tant qu'artiste, travailleur social et militant.
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| Responsabilité - Intervenant
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enquêteur
:Daubercies, Maëllis
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informateur
:Chaib, Wahid
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| Date enregistrement-création
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1 juin 2021
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| Lieu enregistrement-création
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Villeurbanne
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| Ecouter - Voir
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Document en ligne
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| Documents liés
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Fichier sonore
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| Descripteurs
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artiste-
équipement socioculturel-
fête-
Patrimoine culturel-
musique-
création audiovisuelle-
animateur socioculturel-
migration-
population urbaine
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| Lieu latitude
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45.78178024291992
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| Lieu longitude
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4.901618480682373
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| Langue
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français
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| Genre du document
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témoignage thématique
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| Lieux cités
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Villeurbanne;
Saint-Jean;
Croix-Rousse;
École Nationale de Musique, Danse et Art Dramatique de Villeurbanne;
centre d'animation Saint-Jean
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| Sommaire
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1AV230_1
[00 :00 :00] Wahid Chaib est tout d’abord artiste : musicien, écrivain, réalisateur. Avec Zen Zila il enregistre 6 albums. Puis il découvre le documentaire au travers du livre « Le Gone du Chaâba » d’Azouz Begag. Il développe l’écriture et la mise en scène avec ce qu’il appelle le Théâtre Citoyen, il s’agit de donner la parole aux « invisibles ». A côté de ça Wahid est travailleur social et militant sur les quartiers populaire pour le développement et l’émergence culturelle intergénérationnelle.
[00 :02 :00] Pourquoi on a « perdu les quartiers populaires » ? Wahid avance « l’abandon culturel », la culture est une nourriture nécessaire. La qualité et l’exigence sont essentielles. Exemple de la pièce « Si on se disait tout ».
[00 :03 :56] Pour vivre ensemble, il est important de travailler l’axe intergénérationnel. Décloisonner jeunes / anciens pour faire tomber les clichés.
[00 :05 :50] Vivre et travailler à St Jean. Un acte important pour garder le sens de nos actions. Wahid retrace ses débuts au centre d’animation, ou il a fallu gagner la confiance des habitant pour créer des actions sur le terrain. La notion « d’informel » n’est pas à négliger.
[00 :11 :00] Exemples de différents projets « Si on se disait tout »… Wahid développe les partenariats avec les structures de Villeurbanne. Documentaires « Histoires de mémoire », « De l’autre côté ».
[00 :14 :30] Reconnaissance de la richesse apportée par les personnes rencontrées lors des différents projets en tant que travailleur social.
[00 :15:35] Spectacle « Prise de scène ».
[00 :16:56] Wahid raconte le déroulement du projet « Si on se disait tout », un des projet les plus marquant, « une pièce d’utilité publique ».
[00 :24:40] Exemple d’une des proposition de Wahid : élargir les horaires d’ouverture des gymnases.
[00 :25:40] L’enfance aujourd’hui à St Jean. Wahid a parcouru les quartiers populaires quand il était enfant (la Duchère, Vaulx en Velin, St Jean). Il évoque certains souvenirs. Il parle de sa fille qui lui a fait remarquer lorsqu’il lui dit que c’était mieux avant : « moi c’est mon époque ». Wahid préfère transmettre plutôt qu’éduquer.
[00 :31:25] Wahid parle de son arrivée à St Jean en classe de CM1. Il parle de son oncle, Azouz Begag qui s’apprêtait à écrire « Le Gone du Chaâba ». Rachid Taha et Azouz Begag sont deux références structurantes pour lui.
[00 :34:31] Fin
1AV230_2
[00 :00 :00] Message à donner aux enfants aujourd’hui : rester ouvert aux rencontres, rêver et travailler pour les atteindre, rester en éveil.
[00 :01 :50] Isolement dans le quartier St Jean « seulement ce qu’on n’avait pas compris, c’est que de l’autre côté, il y avait la vie ».
[00 :04 :23] Il faut accepter de faire des choses en acceptant qu’on ne verra pas forcément le résultat.
[00 :05 :17] Wahid revient sur les conseils à donner aux enfants.
[00 :06 :40] Perception de l’espace public par les jeunes : il manque de points de rencontre dans l’espace public, d’endroits ouverts, lieux d’une vie « culturelle, conviviale et festive de qualité ». Il est essentiel de donner les moyens aux habitants de réinvestir l’espace public.
[00 :12 :00] Exemple où Wahid créé en 2018 « Le petit festival en acoustique » à St Jean. Cela a constitué un point de départ à beaucoup de projets sur le territoire.
[00 :13 :37] Les femmes dans le quartier : ce sont elles qui tiennent le quartier !
[00 :14 :30] Création d’un comité des fêtes à la création des cités, pour ensuite s’engager ensemble et monter des projets solides. Cela devient le comité de quartier.
[00 :15 :35] Espace pour se rencontrer à St Jean : le centre social ne suffit pas. Les animations de quartier sont essentielles car elles touchent tout le monde sans frontières de langue ou de moyen. Création du terrain de proximité.
[00 :20 :00] La photo d’enfants sur un tracteur sur la Place des enfants du monde : c’est d’après Wahid une absurdité. Anecdote des enfants qu’il a arraché au tracteur en ferraille, objet dangereux et triste.
[00 :25 :05] Gérer l’intergénérationnel sur le terrain de proximité.
[00 :27 :20] La mixité a disparu du quartier. Pourtant la solidarité est toujours bien présente.
[00 :31:09] Fin
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| Fonds
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Fonds "Quelle mémoire !"
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| Nature du document
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enquête
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| Département
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Rhône (69)
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| Niveau de consultation
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Consultation libre et copie sur autorisation
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| Durée
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01:05:40
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| Qualité
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bon
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Document : archives sonores