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visiteur
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| n° inventaire Mpo
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4412
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Second entretien avec un vigneron de 85 ans du sud de la Côte d'Or
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| Commentaire
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Seond entretien avec M. Alexandre, un vigneron de 85 ans. Son domaine se situe à l'extrémité sud de la zone centrale de classement des climats de Bourgogne. Il a vu le vignoble émerger completement. Les techniques de culture évoluer. Il raconte avec beaucoup de philosophie cette évolution.
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| Responsabilité - Intervenant
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enquêteur
:Darroux, Laurie
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informateur
:Alexandre, Henri
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| Date enregistrement-création
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20 juin 2019
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| Lieu enregistrement-création
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Côte-d'Or
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| Ecouter - Voir
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Document en ligne
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| Documents liés
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Entretien
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| Genre du document
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parole
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| Lieux cités
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Côte de Beaune
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| Sommaire
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00:00 à 01:45 introduction
01:45 à 03:35 l’enquêtrice pose la question à l’enquêté de l’origine et de l’histoire de son domaine, celui-ci revient sur l’histoire plus générale de la répartition des parcelles de terre dans les familles dans le coin et en France (remembrement).
03:35 à 07:10 l’enquêté remonte à l’époque de son grand père et évoque la polycultures de substance de l’époque. « les guerres elles ont créé et elles ont résolu de problèmes » : crises causés par les fluctuations de la production de vin « tous les dix ans dans le midi il y avait un coup dur… » jusqu’à la guerre : 1/2 litre de vin par jour distribué aux soldats. L’enquêté explique ensuite comment les domaines se sont formés pendant les guerres.
07:10 à 09:01 son grand père avait entre 6 et 7 hectares de vignes, le père de l’enquêté est resté seul héritier et survivant de la guerre. L’enquêté, seul garçon, a repris le domaine. Sa famille désignée comme« les paysans sans vache » car peu fortunés.
09:01 à 15:38 anecdote d’une réunion des jeunes agriculteurs à Beaune. « comme ils travaillent pas il y bouffent tout » et c’est ainsi que les domaines sont revendus très cher à des chinois, anglais, russes… L’enquêté se défend quand à lui dans l’intégrité de son domaine familial, la valeur du travail, sa passion pour la vigne…
15:38 à 17:30 « comment se constitue la valeur qu’on donne au vin ? » réponse « la valeur des choses c’est avant tout celle que vous leur donnez »
17:30 à 21:10 anecdote sur les vins piqués en 1947 et explications très technique sur la chimie du vin, méthodes pour rendre à nouveau le vin bon.
21:10 à 28:20 à propos de la valeur du vin : anecdote sur une cuvée de Montrachet vendue 6000€ la bouteille après le gel de 2016. La valeur tient à la rareté, au nom, et au prix de la terre (qu’il faut rentabiliser dans la production). Augmentation de la valeur causée par l’augmentation de la demande et par les classements AOC/AOP.
28:20 à 31:10 évolution de la valeur de terrains « on démonte la montagne (…) on plante, on plante à tour de bras ». L’enquêté prévoit que le réchauffement climatique va rendre le terroir inintéressant à terme et créer un problème qualitatif.
31:10 à 34:13 destruction des vignes causée par les maladies et l’interdiction de certains traitements.
34:13 à 36:35 transformations dans l’usage de la terre, les jachères passées de 30 ans à trois jours sur la deuxième moitié du siècle, nutrition des sols et engrais.
36:35 à 39:00 sur la taille des vignes à destin de réduire la fructification. Les appellations ont limité le rendement
39:00 à 43:25 « Plus une vigne souffre, plus elle fera du bon vin », origine des vignes basses et très serrées en Bourgogne et astuces pour contraindre les vignes.
43:25 à 48:20 l’enquêtrice questionne sur le labourage à cheval, pour l’enquêté le cheval n’est plus retable « c’est joli (…) c’est un argument pour la vente ».
48:20 à 51:23 chanson vigneronne « la chanson du pays » écrite par l’enquêté et un ami, il en lit un passage et promet de la chanter plus tard. Lui-même dit être connu pour chanter en travaillant, ce qui n’était pas une généralité.
51:23 à 55:43 sur la difficulté du métier. L’enquêté revient sur les méthodes de défrichage et l’apparition des murgets, sur les méthodes de culture et le matériel de l’époque.
55:43 à 58:10 travail ouvrier, disparition des grands domaines expliquée, selon l’enquêté, « sur trois générations : le grand père a travaillé, le père a conservé et le gamin est en train d’y bouffer »
58:10 à 01:02:08 travail des femmes dans la vigne. Difficultés de se marier quand on était agriculteur.
01:02:08 à 01:09:12 l’enquêté raconte par une anecdotes comment les vignerons sont réputés pour se plaindre tout le temps, il poursuit avec sa chanson humoristique, écrite à l’occasion d’une Saint Vincent, sur le thème du guignon des vignerons.
01:09:12 à 01 : 13 : 47 l’enquêté et son employée évoquent la douceur du climat du « pays » et leur amour du coin. Il parle du sens de l’accueil des gens de sa génération puis évoque l’alcoolisme qui, selon lui, ne touche presque pas les agriculteurs, contrairement à ceux qui ne font rien.
01:13:47 à 01:18:34 l’employée de l’enquêté évoque le tourisme du vin et la dégustation. Il et elle évoquent la perte de la célébration de la Saint Vincent avec les différents entre générations.
01:18:34 à 01:25:32 l’employée évoque « l’âme bourguignonne » qui révèle, selon elle, l’amour de la vigne et de la région. « on n’a pas été créés pour boire des canons, on a été créés pour faire pousser de la vigne ». Elle décrit le déguisement « du petit bourguignon » porté pour les fêtes folkloriques : coiffe, sabots, panier, tablier noir… Elle évoque la beauté des vieilles maison et l’importance des caves.
01:25:32 à 01:28:16 l’enquêté évoque les mariages et les unions arrangées entre vignerons. L’employée raconte comment elle a été rejetée par la famille d’un de ses prétendants vignerons.
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| Fonds
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Fonds Association des Climats du vignoble de Bourgogne
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| Corpus
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Paroles vigneronnes
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| Nature du document
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enquête
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| Département
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Côte d'Or
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| Qualité
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très bon
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| Lieu(x) de consultation
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Maison du Patrimoine Oral de Bourgogne, Anost (71)
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Document : archives sonores