| Commentaire
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Compilation parue en double cassette, faisant état des enregistrements réalisés sur un siècle (1890-1990) dans le cantal, concernant les musiques, danses et chants de tradition orale.
01-Nai nai, sòm sòm (Jean Linard)
Né en 1930, Jean Linard, sur les traces des son père Louis, dont il a hérité d’un epartie du répertoire, a toujours tenu le rôle « d’amuseur public ». Il joue également de l’harmonica depuis l’âge de dix ans et de l’accordéon diatonique . Cette berceuse qu’il tient de son père est assez proche des formes mélodiques des marches de noces.
02-Marche de Bredou (Louis Linard)
« Des joueurs de cabrette !…Ils sont tous morts !…Je suis le dernier ! » Si Louis Linard (1902-1984) avait eu les moyens, il aurait acheté un instrument semblable à celui de ses collègues cabretaïres, mais par bonheur (pour nous ! ) il a gardé l’instrument qui, le plus souvent, sert à l’apprentissage : « un cabrètou » clarinette de paille de seigle percée de six trous. Pour jouer le répertoire qui utilise une note plus aigue, habituellement réalisée sur la cabrette par le « tour du pouce » de la main gauche, il décale son doigté afin d’avoir la tonique en débouchant les deux trous du bas et non les trois premiers comme sur les cabrettes. Cela produit un effet lors du rappel sur la fondamentale et le vibrato, ici, est fait avec la gorge. Louis Linard jouait également avec une clarinette supplémentaire qui avait le rôle du bourdon. Parfois lors des bals, l’accompagnait 2 ou 3 personnes munies de clarinette-bourdon
03-Noël des animaux (Jean Linard)
Mimologisme très répandu, notamment dans les pays d’Oc, dont la teneur semble liée à la légende qui veut qu’à minuit, le soir de Noël, les animaux parlent entre eux …
04-Le 26 du Avril (Mme Murat)
Jeanne Murat est né en 1898. fil de scieur de long, son enfance se passe en lisière des forêts, rythmée par les chansons de son père . Ces chansons, elle les garde dans sa mémoire et quatre vingt ans plus tard, elle déroule ses souvenirs, sans oublier un couplet aux histoires qui furent les films de sa jeunesse…
05-Lo paure Pière plora (Jean Linard)
Version satirique d’une mélodie de bourrée de structure archaïque. La deuxième partie « ieu pete, ieu fume » sert, bien souvent de ritournelle à de nombreuses mélodies des bourrées et de valses en Auvergne.
06-La Galinette (Guy Crummeyrolles)
Bourrée. Né en 1933, Guy Crumeyrolle, sixième génération d’une lignée de maçons-paysans, a toujours joué de l’harmonica. Il maîtrise parfaitement les techniques du souffle et des basses sur l’instrument.
07-Brave Capitaine (Mme Murat)
D’un répertoire de chansons essentiellement en francophone, Jeanne Murat a une prédilection pour cette chanson qu’elle interprète magnifiquement.
08-Le Curé d'Argenton (Antoine Baratier)
Né en 1901, Antoine Baratier, étameur de son métier et violoneux, était également un remarquable danseur. Il chante ici une belle mélodie sur le thème du curé paillard qui met le mari dehors…
09-Mazurka (Jean-Marie Tournadre)
Alors âgé de 86 ans, Jean-Marie Tournadre figure sur le disque « Violoneux et chanteurs traditionnels en Auvergne », réalisé par Alain Ribardière. On peut entendre ce remarquable violoneux au jeu extrêmement cadencé, qui joue ici une mazurka sans titre, comme beaucoup de pièces musicales de son répertoire.
10-A tous mes amis (Guillaume Malguid)
Chanteur au répertoire important, Guillaume Malguid (1903-1987) se souvient de nombreuses chansons de « Réveillez », tradition qu’il a longtemps pratiquée et qui s’est quasiment maintenue vivante jusqu’à aujourd’hui. Il interprète là un thème peu connu.
11-Bourrée (Joseph Perrier)
Né en 1911, Joseph Perrier, violoneux et fils de violoneux, enregistré sur le disque « Violoneux et chanteurs traditionnels en Auvergne » est sans doute l’héritier direct d’une lignée de violoneux « virtuoses » qui mène jusqu’au célèbre Foucault de Riom-es-Montagne ; il en est en tout cas le dernier témoin en activité. Il interprète là une bourrée dans un style très puissant, avec un son reconnaissable entre mille.
12-Bourrée de Fenou (Henri Tournadre)
Né en 1906, Henri Tournadre est issu d’une famille de violoneux : père, oncle, cousins, ils sont cinq à jouer. Ayant abandonné « métier » de violoneux à cause d’un accident à la main, il a continuer à perpétuer vocalement la mémoire du jeu de violon artensier notamment les airs de plusieurs violoneux célèbres du pays : son oncle Michel Tournadre, Louis Juillard et également le célèbre « Fenou » de Lanobre.
13-Marche de Juillard (Henri Tournadre)
Suite de marches, généralement enchaînées l’une sur l’autre qu’Henri Tournadre attribue à Louis Juillard, un excellent violoneux du Mas de Champs-sur-Tarentaine.
14-Réveillez-vous fidèles (Antoine Baratier)
Un remarquable « réveillez » peu connu dont le ton et les paroles indiquent une facture lettrée, sans doute récente (fin XIXe début XXe )que la plupart des « réveillez » chantés sur la région.
15-Son davalats (Jean-Marie Tournadre)
Version instrumentale d’un thème très répandu qu’on retrouvera plus loin sous les doigts de Monsieur Laborie. On remarque le vigueur de la variante mélodique dans la deuxième partie et les oscillation entre majeur et mineur, chères au jeu de violon artensier, dans la première partie de la bourrée.
16-En revenant de boire bouteille (Guillaume Malguid)
Sur le thème du « mari complaisant » interprète cette belle chanson en français
17-Bourrée (Joseph Perrier)
Dans cette bourrée instrumentale dont ignore le titre on remarque l’alternance l’alternance du jeu « coulé » (sans coup d’archet) et du jeu « détaché », et le « glissé-vibré » remarquable dont Joseph ponctue ses fin de phrases mélodiques de cette bourrée.
18-Réveillez-vous mes chères âmes (Jean Farges)
Longtemps accompagné de son compère Joseph Perrier, Jean Farges, né en 1938, boulanger à Champs, mène encore aujourd’hui les « Réveillez » pendant la semaine des Rameaux, avec cette chanson en particulier.
19-La Paimpolaise (Jean Bergheaud)
Issu de la communauté auvergnate de Paris, élève de Bouscatel pendant trente ans, Jean Bergheaud (1908-1979) fait partie de ces grands joueurs de cabrette, qui professionnels ou semi-professionnels, utilisent le plus large répertoire afin de répondre à la demande du public. Pour illustrer cette pratique il joue ici « La Paimpolaise » de Théodore Botrel. Il est important de remarqué à quel point le style du jeu de cabrette est conservé.
20-Bourrées (Mélie Serre)
Née en 1903 à Cheylade, paysanne à la retraite, elle tient la plupart de ses chansons de son père. Elle connaît de nombreux refrains de bourrée, de « réveillez ». Elle a d’ailleurs fait danser à la voix dans le village de Codebos, là où elle vécut avec son mari aujourd’hui décédé. Elle écrit également des poèmes sur Cheylade, sur sa vie…
21-Valse (Antoine Chabrier)
Quatre-vingts ans au moment de l’enregistrement, auquel Pierre Boissière a consacré un disque (« Antonin Chabrier, violonaire d’Auverha Nauta ») représente l’archétype d’une générationde violoneux au jeu lié dont les notes sont « étirées » à la manière de certains jeux de cornemuse et dont les nuances sont produites en variant pression et vitesse de l’archet. Il joue ici une belle valse de son répertoire.
22-Minuit vient de sonner (René Rongier)
C’est dans un buron des monts du Cézallier que René Rongier, buronnier de Pradiers, a chanté cette magnifique complainte d’un thème peu connu.
23-Ont anarem gardar (Antoine Chabrier)
De cette bourrée, parmi les plus connues du répertoire cantalien, Antoine Chabrier propose une mélodie dont les variations sont remarquables d’invention et de précision.
24-Bourrée (Léon Lemmet)
Enregistrée précédemment sur le disque « violoneux et chanteurs traditionnels en Auvergne », Léon Lemmet, né en 1909, homme plein d’humour et de fantaisie, fin violoneux, joue ici un de ses pots-pourris de prédilection où il enchaîne trois thèmes de bourrée « Aquesta nuèit…», « La Mascharada », Faï lo cornar ma filha ».
25-Para lo lop (Antoine Chabrier)
La bourrée « Para lo lop » est ici prolongée d’un second thème mélodique tout à fait intéressant et peu connu. On remarquera dans cette interprétation la qualité du jeu sur ses bourdons.
26-Mazurka à Catablanc (Léon Lemmet)
Monsieur Teissèdre dit : « Catablanc » était un violoneux aveugle de Ferrières-Sainte-Mary, extrêmement célèbre dans toute la vallée de l’Allagnon ; Léon Lemmet s’est souvenu d’une mazurka de son répertoire.
27-La Passion (Alphonse Gandilhon)
Agriculteur, Alphonse Gandilhon dit « Fonfon » est bien connu dans la vallée de la Santoire pour ses talents d’accordéoniste et d’animateur : il lui arrive souvent de danser tout en jouant de l’accordéon. Il anime de nombreuses fêtes locales. Il s’est souvenu de cette « Passion », un « réveillez » entendu dans sa jeunesse.
28-Chas ieu m'áun marida (Roger Besse)
Un jour à la foire à Condat-en-Feniers Monsieur Besse apprit cette chanson qui appartient au thème, traité sur le mode burlesque de la « mariée mal assortie…».
29-Dròllas que z-avètz d'Aulanhas (Louis Audebert)
Bourrée. Agé d’une soixantaine d’années, Louis Audebert appartient à une famille de musiciens ; son grand-père était un violoneux renommé de la région, son père jouait de l’accordéon diatonique et son frère (Jo Audebert) joue, comme lui de l’accordéon chromatique. Il interprète ici, dans la grande tradition stylistique auvergnate de la bourrée-standard du répertoire cantalien.
30-L'Amolaire (Antonin daval)
Né en 1913, chanteur et conteur réputé, Antonin Daval chante encore parfois dans les banquets et les réunions de famille. Paysan, vendant du fromage, c’est dans ses déplacements qu’il a eu l’occasion de rencontrer des personnes dont il a souvent appris histoires et chansons. Il a signé sous le pseudonyme du « paysan de Badailhac », des poèmes en langue d’oc.
31-Aval, aval al fond del rivatèl (Alexandre Dumas)
Ayant commencé à jouer, sur diatonique, Alexandre Dumas, né en 1913 au Falgoux, était à la tête d’un orchestre réputé dans la région d’Aurillac après guerre. La lecture musicale ne lui posant aucun problème, il joue un répertoire musette qu’il affectionne particulièrement. Il s’est largement inspiré pour son style de jeu de l’accordéoniste vicois Henri Momboisse.
32-Quand la Marie s'en va àl molet (Pierre Boyer)
Pierre Boyer né en 1933, joue également de l’harmonica chante ici une chanson qu’il tient de sa mère, sur le thème de « la meunière au moulin ».
33-Las femnas de pels puèchs (Jean Castanier)
Agé de soixante ans, entrepreneur de sciage de bois, Jean Castanier qui jouait de l’accordéon diatonique dans sa jeunesse, tient ses chansons de sa mère. Il interprète là, dans un style magnifique, une très belle chanson en occitan sur le thème grivois du « mari cocu ».
34-Quand lo mèstre va dal mercat (Jeanne Martory)
Madame Martory a un répertoire imposant de chansons en français et en occitan. Elle chante ici une belle chanson sur le thème du « valet amant de la patronne et de la servante » qu’elle avait apprise d’un « boier de montanhas », un ouvrier agricole qui se louait dans les Monts du Cantal.
35-Bourrée à François (François Vidalenc)
François Vidalenc, propriétaire, musicien de bal auvergnat à Paris, auquel C. Oller a consacré un disque « F. Vidalec joue le diatonique », interprète ici une bourrée composée par lui dont l’intérêt est à la mesure de sa difficulté de jeu : voilà une mélodie entièrement dédiée au clavier du diatonique qui met en relief le jeu de doigts tout en percussion de François Vidalenc.
36-La Rosalie (Louise Reichert)
Louise Reichert (1896-1985) plus connue sous le nom de « La Caçaira » était un personnage d’une vitalité exceptionnelle à laquelle John Wright et Catherine Perrier ont, en 1980, consacré un disque. Elle interprète ici parmi un très important répertoire de chansons en français et en occitan, cette très belle version de « La Rosalie », mélodie archétypique d’une esthétique musicale, aujourd’hui globalement ressentie comme « auvergnate ».
37-Son davalats (Baptiste Laborie)
Dans la famille de Baptiste Laborie tout le monde jouait de la musique : son père (cabrette), son frère (accordéon diatonique) et son oncle (cabrettaire professionnel). Son père ayant appris sur un instrument sont le sac était inversé à la position normale (sac à droite/soufflet à gauche), Baptiste fit de même. On peut remarquer dans le style de B. Laborie la souplesse de se jeu dit « sauvage » caractérisé par un vibrato quasi permanent du majeur de la « main du bas ».
38-Jol Pont da Mirabèl (Marinette Arnaud)
Paysanne à la retraite, Marinette Arnaud, âgée de soixante-huit ans, est la sœur de Jean Castanier. Avec « Jol Pont da Mirabèl », elle interprète ici une chanson fort connue dans l’Aveyron et le Lot voisins.
39-Marche de noce (Marcel Defarges)
Cabrettaire d’une soixantaine d’années, Marcel Defarges interprète ici une marche de noce qu’il tient de son père, également joueur de cabrette.
40-chanteur de Cros-de-Ronesque (anonyme)
Document unique par son ancienneté, ce cylindre gravé de 1890 par l’abbé Privat de Mur-de-Barres présente un chanteur anonyme de Cros-de-Ronesque. La qualité très altérée de ce type de document n’a pas permis la diffusion d’un autre enregistrement, contemporain à celui-ci, qui présentait une bourrée jouée par un cabrettaïre de la Châtaigneraie, « Le Merle »
41-L’Omor o lo Bicoto (Jean Sudre)
Figure mythique de l’accordéon auvergnat, Jean Sudre est un des glorieux précurseurs de la musique « auvergnate-commerciale ». Ses enregistrements faits, pour une part, sur cylindre sont introuvables aujourd’hui. Seules la série conservée des disques où figure cette polka laisse entrevoir la musique magnifique de ce joueur de diatonique au style de jeu croisé tout en variations et ornements.
42-Para lo lop (Antoine Bouscatel)
On peut entendre sur cet enregistrement inédit du plus célèbre cabrettaïre auvergnat, père fondateur présumé du bal « musette » parisien, une magnifique version de la bourrée « para lo loup » où Bouscatel, accompagné de l’accordéoniste Jean Sanit, déroule tous les aspects « canoniques » du jeu de cabrette moderne, qu’il a contribué à créer.
43-Il a sonné minuit (Martin cayla)
Martin Cayla (1889-1951), figure centrale du monde musical de « l’Auvergne à Paris », entrepreneur de bal et éditeur de disques de la firme « Le Soleil », était également un bon joueur de cabrette et surtout un grand chanteur. On peut l’entendre sur l’enregistrement de cette aubade en français s’accompagnant lui-même à l’accordéon chromatique.
44-La Cadencée (Henri Momboisse)
Henri Momboisse, célèbre accordéoniste de Vic-sur-Cère et vedette du « milieu » auvergnat joue ici une mazurka de sa composition accompagné par le banjoïste Latorre. On retrouve dans cet enregistrement toute la « modernité » d’interprétation des années d’entre deux guerres d’un musicien dont le nom reste une référence pour la musique cantalouse.
45-Me sòi anada premenar (Charles Charbonnier)
Il était important dans ce coffret de laisser une place aux joueurs d’accordéon de cette génération qui, aujourd’hui, font les bals et les noces dans ce secteur, encore privilégié de l’Aubrac. Créateurs de mélodies sur des modèles de musique tonale, ils sont les derniers musiciens « fonctionnels » du département quant à ce type de répertoire. Ici Charles Charbonnier, dit Charly, interprète une mélodie que chante encore sa mère. Quant à l’accordéon, il l’a appris « sans s’en apercevoir » en écoutant son père lorsqu’il faisait des bals dans le café familial.
46-Bourrée de Jean Vaissade (Roger Vaissade)
Parent avec les frères Poujoly, musiciens de la colonie auvergnate de Paris, Roger Vaissade parvient, en quelques jours, à jouer sur l’accordéon que l’un deux avez laissé chez lui en prévision d’une noce pour la semaine suivante. Dès son retour à Paris, l’un des frère lui fait parvenir un accordéon diatonique qui permettra à Roger Vaissade de devenir un musicien de bal. Il interprète ici une bourrée œuvre de son célèbre homonyme aubracien Jean Vaissade
47-La Cabreta (Pauline Bac)
Marche de noce chantée par Madame Bac où la cabrette est personnifiée : c’est elle qui demande « de l’aigua, de l’aigua…del bi » (de l’eau, de l’eau…du vin).
48-Joana d’Aimé (Pauline Bac)
Dès son plus jeune âge, Pauline Bac était invitée à chanter lors des moissons : installée au bas des champs pentus elle chantait cette chanson « en boucle » pour faciliter le travail des faucheurs. Commençant vers sept heures du matin elle arrêtait de chanter vers le milieu de la matinée, moment où le soleil et la chaleur modifiait l’acoustique du lieu.
49-La Rondinaira (Aimé Audit)
Aimé Audit est un des rares cabrettaïres actuels dont le jeu échappe aux formes et au répertoire aujourd’hui standardisés de la musique de cabrette. Il tient cette bourrée de son grand-père, le célèbre « Fantou » d’Ally (1884-1966). Elle fait appel à une technique de jeu non orthodoxe où le pavillon de la cabrette est bouché rythmiquement contre le genou. Cette figure de style héritée de son grand-père fait songer à des influences de jeu de cornemuses peut-être venues du Limousin voisin.
50-L’autre jorn me permenave (Justin Puech)
Justin Puech fait partie d’une famille de chanteurs sur la commune de Ladinhac. Il chante ici une chanson ancienne en occitan, assez connue dans le pays de la Châtaigneraie avec parfois d’autres mélodies.
51-Cur d’Ase (Antonin Troupel)
Aujourd’hui âgé de plus de quatre-vingt ans, Antonin Troupel est un des plus célèbres accordéonistes aurillacois contemporain, il joue ici une très belle bourrée de sa composition.
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