Recherche

Référence : Corpus
Affichage notice visiteur
Titre Henri et Marie Rouland, chanteurs des Monédières
Commentaire Marie et Henri ROULAND C’est une histoire de famille, car les époux Rouland, chanteurs tous les deux, étaient entourés de nièces, beaux-frères et voisins, tous passionnés de chants anciens. Quant à nous, c’était une famille de copains : Pierre, Christian, Olivier, et d’autres qui se joignaient à nos visites. Les séjours chez Henri Rouland étaient toujours bien arrosés ; lui chantait debout, comme un interprète de caf’conc’ : gestuelles, mimiques, un comédien qui chante. Ses histoires étaient très drôles, des curés peints en vert, des gamins qui regardent papa et maman par le trou de la serrure, des meunières qui philosophent : “Braves garçons qui partez pour l’armée, retenez bien cette leçon, quand vous croyez d’avoir la farine, eh bien souvent vous n’avez que le son”, tout ça sur des mélodies mineures, sinistres. Marie Rouland connaissait “Le 25 du mois d’avril”, “ La Perdrix la Bécasse”, “Henriette et Damon”, “J’ai pris le cheval blanc de mon père”, de belles histoires d’amour ; certaines finissaient par un crime, un infanticide, et sur de charmantes mélodies majeures qu’elle étirait de sa voix enfantine. Le père Rouland supportait assez mal qu’elle chante seule, on entend souvent ses commentaires après chaque strophe : “Eh oui !”. “Celle-là elle a 2000 ans !”. “Elle date de Napoléon” in Lettre d'infos du CMTRA n°67, Automne 2007. http://www.cmtra.org/spip.php?article2793
Code identification CHMRCM

Voir aussi (affichage des 200 premiers enregistrements liés)