Recherche


OAI

Fonds régions

Document : archives sonores
Affichage notice visiteur
n° inventaire CMTRA CMDA-AJ03
Titre Coutumes et croyances d'Aranc-Résinand
Commentaire L’entretien porte surtout sur les coutumes de la commune d’Aranc lors des fêtes, carnavals, les mariages. On y parle également des histoires, des croyances et de paysans qui avaient quelques savoirs remarquables.
Responsabilité - Intervenant enquêteur :Julliard, André  ; informateur :Reydellet, Madame
Homme inconnu
Date enregistrement-création 1 janv. 1978
Lieu enregistrement-création Aranc-Résinand
Ecouter - Voir Document en ligne
Documents liés Fichier sonore
Descripteurs rite nuptial
Lieu latitude 45.986347
Lieu longitude 5.485709
Langue français
Genre du document conte-légende-récit
Lieux cités Aranc-Résinand; Évosges; Rougemont; Oncieu; Saint-Rambert-en-Bugey
Noms cités Vacher, Joseph; Pinjean, Lucien
Sommaire [00 :00 :00] Présentation André Julliard demande à l’informatrice de se présenter. Elle s’appelle Mlle Reydellet et a 73 ans. [00 :00 :50] Croyances La conversation porte sur les différentes croyances de la commune d’Aranc. Une des principales était qu’il ne fallait pas faire la lessive le vendredi saint, et même toute la semaine sainte, car cela entraînait un décès dans la famille. Toute la semaine sainte. Une autre légende disait que si on entendait chanter la chouette dans les bois, quelqu’un mourrait dans l’année. [00 :03 :12] Commentaires divers L'entretien se poursuit avec l'oncle de Madame Reydellet, qu'elle est allé chercher dans le village. Vers 1910, on avait peur de ce bandit dans les pâturages, Vacher l’étrangleur. Citations de dictons sur la pluie."" Si ça pleut pour la saint-Médard, il pleut pendant 40 jours si Barnabé n’ouvre pas son parapluie. » [00 :04 :28] Coutumes du Mardi-Gras Les deux informateurs sont interrogés sur les coutumes locales ou les carnavals. Pour le mardi gras, on faisait le tour du pays en charrette à 4h avec un jeune déguisé en ours. Le déguisement d’ours était brûlé à la fin de la journée. Le dimanche après le mardi gras, on faisait des feux.Par temps clair on pouvait voir toute la Bresse et on y voyait des feux de partout. [00 :07 :36] Mariages Au moment de parler des coutumes de mariage, les informateurs évoquent le tracassin. Quand une veuve ou un veuf se remariait, on faisait du bruit jusqu’à ce que la personne qui se remariait nous « donne à boire ».Autre coutume de mariage mais qui n’a rien de locale selon les informateurs, on enterrait la vie de garçon aussi. [00 :09 :41] Les fêtes à Aranc Selon les informateurs, il n’y a pas tellement de saints fêtés à Aranc. On ne fête ni la Saint-Vincent (car il n’y a pas de vignes), ni la Saint-Blaise. On fête la Saint-Antoine modestement, il y a juste une messe à l’église. Le 25 janvier, on fêtait la Saint-Paul, qu’on appelait aussi fête patronale ou la vogue. C’était l’occasion d’inviter beaucoup de monde et de bien manger. [00 :11 :19] Rivalités avec les communes voisines André Julliard demande quelles étaient les histoires qu’on se racontait dans les champs. L’informateur évoque seulement la rivalité qu’il pouvait y avoir entre paysans de deux communes voisines, notamment avec ceux d’Évosges. On s’insultait et parfois ça allait jusqu’à se jeter des cailloux. Une fois, Lucien « Pinjean », a jeté un œuf sur un paysan d’Évosges.On appelle les habitants d’Aranc, les « randaoillards » ce qui signifie grenouilles en patois. Les habitants de Rougemont, on les appelle les « rontmenets », signifiant les cochons en patois. Il y avait une rivalité aussi avec Rougemont. Les enfants allaient au catéchisme à Rougemont et quand ils rentraient à Aranc, ils se faisaient jeter des cailloux. [00 :15 :00] L’arracheur de dents Les informateurs parlent d’un agriculteur qui était connu pour arracher les dents. Il utilisait un crochet ou une pince et ça saignait beaucoup.Il ne se faisait pas payer. [00 :17 :00] Guérisseurs André Julliard veut savoir s’il y avait un ou des guérisseur(s) connu(s) dans la région, mais les deux informateurs n’en connaissent pas. Cependant, il y avait un agriculteur doué pour faire vêler une vache. Il allait chercher avec la main quand le veau était mal positionné dans le ventre de sa mère pour sortir. Il était spécialisé dans cette opération. [00 :18 :39] L’histoire du curé et de sa bonne Les deux informateurs racontent une histoire qui faisait beaucoup rire les habitants de la région. C’est un curé qui, pendant qu’il donne une messe, se rend compte que son dîner est en train de brûler dans son appartement, qui avait une porte communicante avec l’église. La bonne du curé, était responsable du dîner mais occupée à chanter l’air de la « préface » avec le reste des fidèles. Le curé, ne voulant pas interrompre sa messe, chante que le dîner brûle, toujours sur l’air de la « préface ». [00:20:41]FIN
Fonds Fonds André Julliard
Nature du document enquête
Département Ain
Niveau de consultation Diffusion publique non commerciale
Durée 00:20:41
Qualité moyen
Lieu(x) de consultation Conservation des Musées Départementaux de l'Ain
Documents numériques liés


CMDA-AJ03.mp3CMDA-AJ03.mp3 (47 Mo)


Atention : Bloc Affichage notice éditoriale sans paramètre aloId