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visiteur
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n° inventaire CMTRA
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1AV214
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Titre
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Témoignage d'une épicière de Villeurbanne
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Commentaire
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Amélie Fioretta gère un commerce de produits locaux à Villeurbanne. Elle revient sur la genèse de son commerce, l'engagement qui le sous-tend et sur son parcours.
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Responsabilité - Intervenant
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enquêteur
:Saillard, Antoine
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informateur
:Fioretta, Amélie
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Date enregistrement-création
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8 avr. 2019
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Lieu enregistrement-création
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Lyon
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Ecouter - Voir
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Document en ligne
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Documents liés
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Fichier sonore
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Descripteurs
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commerce-
travail-
agriculture
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Lieu latitude
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45.7607576
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Lieu longitude
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4.891956
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Langue
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français
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Genre du document
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témoignage thématique
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Lieux cités
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JULES GRANDCLEMENT (place);
Bugey;
Gratte-Ciel
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Noms cités
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Centre culturel et de la vie associative de Villeurbanne
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Sommaire
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1AV214_1
[00 :00 :00] Genèse du commerce
Amélie Fioretta a monté un commerce à Villeurbanne en 2016 : Les Epicuriens Locavores Lyonnais (LELL). Elle revient sur la genèse du projet : au départ plateforme en ligne de vente de produits locaux, avec l’idée de faciliter la consommation locale pour les citadins en ville. Progressivement, LELLE est devenu un commerce avec pignon sur rue. Tous les produits sont produits à moins de 100 kilomètres de Villeurbanne.
[00 :02 :42] Le projet actuel
Actuellement, l’activité principale est la distribution de produits locaux et la valorisation des producteurs sur le site et lors d’évènements. Commentaires sur son métier : épicière mais aussi un rôle de conseil, de guide, de sensibilisation aux circuits courts.
[00 :06 :20] Engagement
C’est un projet engagé : volonté d’accompagner des familles éloignés des réseaux de circuits courts type AMAP, de faciliter la consommation locale, proposer des produits de qualité abordables, simplifier le travail des producteurs.
[00 :09 :18] Producteurs
Commentaires sur les débouchés des producteurs : marchés, réseau d’épicerie indépendantes... Amélie et son associé ont créé des liens forts avec les producteurs. Ils ont également pris conscience des difficultés de leur travail et ont eu envie de les valoriser.
[00 :12 :23] Prix
Préoccupation des prix raisonnables, notamment sur des produits de base.
[00 :14 :26] Clientèle
Amélie note une certaine mixité dans la clientèle. Constat de l’évolution récente de la population, arrivée de familles plus aisées attirées par le prix de l’immobilier et sensibles à ce type de consommation. Commentaires sur le bio. Description de sa clientèle : étudiants, retraités, familles, et également chalands depuis les travaux dans la boutique et l’activité « relai-colis ».
[00 :21 :58] Le quartier
Depuis trois ans, elle a vu le changement du quartier et de la population. Description des commerces, marchés, grandes enseignes.
[00 :23 :50] Son parcours
Amélie revient sur sa reconversion professionnelle : elle a travaillé comme chargée de communication pendant une douzaine d’année avant de chercher à changer pour un métier porteur de sens.
[00 :27 :14] Les débuts
Description du montage du projet avec ses associés, la location du local, la création du site internet.
[00 :30 :20] Les producteurs et les clients
Elle se félicite des relations pérennes qu’elle a noué avec les producteurs et les clients. Commentaires sur les relations avec les clients, l’interconnaissance, sur le modèle d’une épicerie de quartier où les gens se retrouvent, se connaissent. Elle a envie d’impliquer encore plus les clients, peut-être en créant une association.
[00 :33 :00]
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[00 :00 :00] Choix des producteurs
Amélie décrit la manière dont ils ont rencontré les premiers producteurs, par le biais de salons et de réseaux personnels. Désormais, soit des producteurs les contactent, soit elle et son associé démarchent des producteurs pour enrichir les étals. Importance des relations avec producteurs, avec lesquels elle ne négocie jamais les prix.
[00 :03 :02] Son métier
Amélie se dit « dénicheur de talents locaux » ou, plus simplement, épicière. Elle détaille les tâches quotidienne et son engagement : « remettre de l’humain », sensibiliser aux enjeux de consommation, créer du lien social.
[00 :07 :13] Journée-type (1)
Description d’une journée-type : réapprovisionnement tous les matins, tournées chez les producteurs (peu de livraison), mise en rayon, accueil boutique à partir de 9h30... « C’est lourd ».
[00 :10 :58] Traiteur
Elle développe également petite activité de traiteur, plus dans le but de faire connaître son magasin.
[00 :14 :20] Contraintes et satisfaction
Commentaires sur le temps de travail et les contraintes du métiers, compensées selon elle par la satisfaction de monter un projet professionnel en accord avec ses valeurs, le caractère tangible des relations, la proximité, la possibilité d’agir, le sentiment d’avoir le contrôle sur son travail.
[00 :20 :56] LELL dans 10 ans
Amélie a des difficultés à se projeter dans plusieurs années. Elle n’a pas de volonté d’essaimer, mais plus de consolider le travail sur le quartier, notamment en intégrant plus les habitants.
[00 :25 :28]
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[00 :00 :00] Diffuser le modèle
Elle et son associé souhaiteraient mettre à profit leur expérience en organisant des formations et un accompagnement pour d’autres épiceries engagées. Volonté de voir se développer ce type de consommation, pas seulement dans les quartiers centraux.
[00 :03 :34] Journée-type (2)
Elle revient sur la description de la journée type : après la fermeture à 19h30, le ménage, la gestion des stocks....
[00 :06 :37] Un réseau de commerces « engagés »
L’entretien s’achève autour des liens entre les différents commerces « engagés » de Villeurbanne. Elle présente plusieurs essais de collaboration.
[00 :12 :57] FIN
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Fonds
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Fonds "Quelle mémoire !"
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Corpus
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Commerces à Villeurbanne
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Nature du document
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enquête
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Département
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Rhône
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Durée
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01:11:24
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Qualité
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bon
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