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visiteur
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n° inventaire CMTRA
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FRAC069266_11AV0092
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Titre
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"Devenir hazan". Chants liturgiques judéo-marocains : rencontre avec Simon Ohayon_02
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Commentaire
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Simon Ohayon est le jeune hazan de la synagogue de Villeurbanne, le CIV (Consistoire Israélite de Villeurbanne). Il vient du Maroc où il a étudié pour devenir Hazan avec le soutien de son père qui est rabbin. Il a dévéloppé une vaste connaissance en chants lithurgiques du répertoire judéo-marocain du Bakachot.
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Responsabilité - Intervenant
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informateur
:Ohayon, Simon
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enquêteur
:Barbet, Péroline
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Date enregistrement-création
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1 mars 2010
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Lieu enregistrement-création
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Villeurbanne
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Ecouter - Voir
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Document en ligne
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Documents liés
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Fichier sonore
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Descripteurs
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hazan-
chant religieux-
judéo-marocain-
sépharade
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Lieu latitude
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45,766832
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Lieu longitude
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4,887151
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Langue
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français;
hébreu;
arabe
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Genre du document
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récit de vie
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Sommaire
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[00:00:00]
« Une prière qui est chantée passe mieux ».
Le rôle du Hazan est d'animer la prière avec de la gaité, pratiquement toujours en chantant. Celui qui est Hazan doit être apprécié de toute la communauté.
[00:02:45]
Qu'est ce que le Hazan chante ? Tout dépend de l'origine des croyants. A Villeurbanne Simon chante majoritairement des chants orientaux issus du Maghreb. Selon lui, son rôle est de faire plaisir à tout le monde. Ce qui explique qu'il place souvent des chansons profanes sur des morceaux de prière (Le bossu de notre dame, Pavarotti, Caruzo…).
[00:07:30]
Il nous parle de la liturgie ancienne. Une partie des chants religieux sont difficiles à dater. Beaucoup datent de l'expulsion des juifs d'Espagne en 1492. Ce que Simon chante majoritairement est de l'arabo-andalou, du judéo-andalou, et provient donc de cette époque : des chants qui commencent avec un rythme lent et qui s’accélère progressivement.
[00:09:50]
Il aborde plus spécifiquement de la musique arabo-andalouse : du maqam (les rythmes sur lesquels le Hazan se base). Il n'existe pas vraiment d'improvisation dans cette musique, une fois que le rythme est posé, le Hazan sait où il va.
[00:12:10]
Le goût de la musique lui vient de la synagogue : « Plus on apprécié vocalement, plus on est celui qui va diriger l'office ».
[00 :13:20]
Jusqu'à 18 ans Simon a grandi à Casablanca, puis a pris la décision de partir en Israël. La veille de son départ quelqu'un de son entourage lui a proposé de tenir l’office à la synagogue de Villeurbanne. Il a refusé car venait de se fiancer et avait des plans d’études. En Israël la vie ne s'est pas déroulée exactement comme il le souhaitait. Il a donc pris la décision de contacter la synagogue de Villeurbanne.
[00:15:35]
Simon a commencé à chanter à 12 ans. Lorsqu'il répétait pour officier son passage officiel à l'âge adulte (13 ans et 1 jour dans la religion juive).C'est à ce moment là qu'il se rend compte de son don pour le chant. Personne de sa famille ne chantait pourtant ou écoutait particulièrement de la musique. Il estime devoir beaucoup à la synagogue. Il a ensuite développé seul ce goût pour la musique. Il n'a jamais pensé à vraiment en vivre, il pourtant possible d'être chanteur et Hazan en parallèle.
[00:18:20]
Pour Simon, le chant est une manière de mieux ressentir la prière. Dans la Tora, comme dans la Bible, il y a des références au chant. En fonction de l'humeur, de l'inspiration, de la situation, il ne chante pas sa prière de la même façon. Par exemple, s'il y a un décès les juifs n'ont plus le droit d'écouter ou de chanter de la musique. Il se souvient de son précédent entretien pour le CMTRA, une période difficile qui l'avait conduit à chanter avec d'une certaine tristesse
[00:??22:30]
Il estime qu'en France il y a une tolérance moindre face à la musique arabe, notamment chez les ashkénazes par rapport aux séfarades.
[00:24:30]
On peut chanter des styles très différents dans une prière, cependant toutes les musiques ne sont pas les bienvenues et c'est au Hazan d'en juger par lui même. Simon ne saurait dire pourquoi l'autorité religieuse a autorisé ces adaptations diverses. Rien ne semble officiellement interdit. Par exemple, la musique orientale profane, qui parle souvent d'amour, n’est pas toujours bien perçue durant la prière.
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Fonds
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Musiques migrantes de Villeurbanne
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Voir aussi
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"Devenir hazan". Chants liturgiques judéo-marocains : rencontre avec Simon Ohayon
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Nature du document
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enquête
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Département
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Rhône (69)
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Aire culturelle
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judéo-marocain
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Niveau de consultation
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Diffusion publique non commerciale
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Durée
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00:26:00
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Qualité
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bon
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