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visiteur
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n° inventaire CMTRA
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1AV213
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Titre
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Témoignage d'une habitante de Villeurbanne originaire de Cuba
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Commentaire
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Mercedes Alfonso est arrivée de Cuba en France en 1999, pour rejoindre son mari. Elle raconte son arrivée en France et son ancrage à Villeurbanne.
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Responsabilité - Intervenant
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enquêteur
:Saillard, Antoine
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informateur
:Alfonso, Mercedes
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Date enregistrement-création
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8 févr. 2019
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Lieu enregistrement-création
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Villeurbanne
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Ecouter - Voir
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Document en ligne
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Documents liés
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Fichier sonore
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Descripteurs
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migration-
langues et dialectes
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Lieu latitude
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45.7607576
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Lieu longitude
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4.891956
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Langue
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français
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Genre du document
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témoignage thématique
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Lieux cités
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JULES GRANDCLEMENT (place);
Isère;
FRAPPAZ (rue du dr);
FRANCIS CHIRAT (rue);
Cinéma Le Zola;
Maison du Livre, de l'Image et du Son (M.L.I.S)
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Noms cités
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Association France Amérique Latine;
Association Pour le Zola
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Sommaire
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[00 :00 :00] Mercedes
« Je m’appelle Mercedes, et c’est peut-être la première chose qui m’a fait me rendre compte que j’étais dans un autre lieu ». A Cuba, le prénom Mercedes est chargé de beaucoup de sens, lié au catholicisme et aux divinités Yoruba. En France, c’est le nom d’une voiture.
[00 :02 :52] La migration
Mercedes Alfonso décrit les conditions de sa migration, à la fin des années 1990, après avoir vécu dix ans de crise économique à Cuba, « el periodo especial ». Elle n’a pas quitté son pays pour des raisons politiques, mais pour des raisons humaines et familiales, afin de retrouver son mari, Français, qu’elle avait rencontré à La Havane.
[00 :06 :07] Son travail à Cuba
A La Havane, Mercedes travaillait au Centre national de la culture communautaire, qui chapeautait le travail des MJC. Elle décrit l’attachement à son travail et aux quartiers dans lesquels elle intervenait.
[00 :10 :15] Son arrivée en France
Description de la vie de son mari à Cuba. Elle se souvient du jour de son arrivée à Lancin, village d’Isère, dans la famille de son mari. Elle se souvient spécialement du froid, du silence et de la solitude.
[00 :17 :53] Le Français
Elle avait étudié le Français à la Havane à l’Alliance Française et avait quelques bases en arrivant. Commentaires sur la perception de la France et de la culture française à Cuba.
[00 :20 :10] Les relations sociales à Cuba et en France
Mercedes Alfonso parle des relations sociales en France, très différentes de ce à uoi elle était habituée à Cuba, et reviens sur la solitude qu’elle a ressenti dans la campagne iséroise pendant la 1ère année et demi passée en France. Commentaires sur la distance, le respect, le vouvoiement en France et le tutoiement à Cuba.
[00 :23 :30] Arrivée à Villeurbanne
Mercedes Alfonso s’installe à Villeurbanne, sur la place Grandclément en 2001. Depuis, elle a toujours vécu dans ce quartier. Elle parle de son attachement à Grandclément, car elle y a retrouvé la notion de quartier, un paysage familier, une mixité sociale et culturelle qui lui rappelle Cuba.
[00 :26 :25] Pourquoi Villeurbanne ?
Elle évoque les raisons de l’installation à Villeurbanne : l’histoire personnelle de son mari, qui venait de l’agglomération lyonnaise et avait milité à Villeurbanne dans des groupes de soutien aux peuples d’Amérique du Sud. Rétrospectivement, elle se dit que son mari a du penser qu’elle se sentirait bien car il y a une immigration sud américaine et espagnole à Villeurbanne. De fait, elle s’est vite intégrée dans ce tissu associatif. Elle évoque également tradition socialiste et de gauche de Villeurbanne, en lien avec l’histoire politique d’Amérique Latine.
[00 :30 :17]
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[00 :00 :00] Sa fille
Anecdote sur sa fille, âgée de trois ans et demi quand elle est arrivée. Sa fille également ne comprenait pas la distance dans les relations sociales en France. Souvenir du parc Paul Vaillant Couturier, où elle amenée sa fille.
[00 :04 :17] Le travail
Mercedes Alfonso parle de son ses premières expériences professionnelles en France, en lien avec le cinéma le Zola et Espace Latinos comme conteuse et comme intervenante de langue dans des écoles de Villeurbanne.
[00 :07 :20] Démarches administratives
Le fait d’être mariée à un Français l’a aidé à sortir de Cuba, puis à avoir des papiers en France. Les démarches ont été faciles. Réflexions sur le contexte des migrations en France, dans les années 1990 et aujourd’hui.
[00 :09 :47] Vie associative à Villeurbanne
Elle a créé sa propre association en 2005, puis s’est approchée d’autres associations en lien avec la culture latino américaine. Notamment l’équipe de l’association Zola pour le cinéma, la Maison du Livre, de l’Image et du Son (MLIS) et l’Association France Amérique Latine (AFAL)
[00 :13 :02] Ses liens avec la communauté latino-américaine
Commentaires sur les liens entre les Cubains et les ressortissants des pays d’Amérique du Sud. Sa formation intellectuelle et politique est plus proche de l’Amérique du Sud que des Caraïbes. Mercedes Alfonso se souvient des réunions avec ses amis exilés politiques Chiliens à Villeurbanne, des discussions politiques, de la perception de Cuba par les personnes vivant en France : « Je me suis dit qu’ici, Cuba, mon pays, n’est pas un pays. C’est un sujet ».
[00 :24 :43]
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[00 :00 :00] Sa fille
Sa fille avait trois ans et demi quand elle est arrivée. Elle décrit sa tristesse et sa solitude à l’arrivée, puis l’apprentissage du Français et son intégration à l’école, très rapide. Au CP, sa fille a intégré l’école internationale de Gerland.
[00 :06 :33] L’espagnol
Un plus tard, elle et sa fille sont partis en urgence à Cuba, car elle ne parlait plus espagnol. Réflexions sur la pluralité des langues et des cultures.
[00 :09 :56] L’accueil à Villeurbanne
Interrogée sur les souvenirs marquants de cette période d’installation à Villeurbanne, elle se souvient de la courtoisie, des marques de politesse qu’elle a mis du temps à comprendre Finalement, elle a le sentiment d’avoir été bien accueillie par Villeurbanne et son quartier. Elle s’est également sentie accueillie par les institutions culturelles villeurbannaises. Reviens sur l’idée de quartier, qu’elle a retrouvé à Villeurbanne, ainsi qu’une certaine harmonie dans les relations entre les habitants.
[00 :18 :36] FIN
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Fonds
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Fonds "Quelle mémoire !"
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Corpus
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Migration à Villeurbanne
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Nature du document
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enquête
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Département
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Rhône
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Durée
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01:13:36
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Qualité
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bon
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