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Document : archives sonores
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n° inventaire CMTRA 1AV140
Titre Récit de vie de Madame Robert, habitante de Villeurbanne
Commentaire Colette Robert, aujourd’hui résidant à Charbonnières, est née et a grandi aux Gratte-Ciel à Villeurbanne. Très attachée à ce quartier où ses parents se sont installés en 1936, elle livre des souvenirs précis de la vie de quartier mais aussi de ses institutions (mairie, école, hôpitaux…) et notamment du Théâtre National Populaire où elle a travaillé en tant que secrétaire de Roger Planchon et de Patrice Chéreau.
Responsabilité - Intervenant enquêteur :Mathias, Cécile  ; informateur :Robert, Colette
Date enregistrement-création 7 oct. 2014
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Documents liés Fichier sonore
Descripteurs guerre de 1939-1945- mai 1968- théâtre- secrétariat
Lieu latitude 45.7607576
Lieu longitude 4.891956
Langue français
Genre du document récit de vie
Lieux cités Théâtre National Populaire (TNP)
Noms cités Chéreau, Patrice; Planchon, Roger; Petrova, Lucia; Gagnaire, Etienne
Sommaire 1AV140_1 [00:00:00] Les Gratte-Ciel, une histoire de famille Après s’être rapidement présentée, Colette Robert, née en 1941 à Villeurbanne, évoque l’arrivée de ses parents dans le quartier des Gratte-Ciel en 1936 : quartier neuf, l’offre était plus importante que la demande. « Personne ne voulait habiter là-bas » du fait de la hauteur des tours. Petits appartements mais « il y avait tout le confort ». Y sont restés jusqu’en 1994. [00:04:01] Environnement familial et souvenirs d’enfance Récits de son enfance : travail de sa mère, instruction entre l’école Sainte-Thérèse de l’Enfant Jésus puis l’école Anatole France et enfin le Cours complémentaire, rue du 4 août, éducation religieuse à l’église Sainte-Thérèse de l’Enfance Jésus et le patronage. Colette Robert évoque également ses loisirs : la danse avec Lucia Petrova, l’opérette au Théâtre de Villeurbanne, les bals de la brasserie en face du Théâtre. [ 00:09:38] Souvenirs de la Seconde Guerre Mondiale Évocation des quelques souvenirs de la Guerre 1939-1945 : l’arrivée des américains à la Mairie, les sirènes et les descentes à la cave avec les autres enfants. [00:11:50] L’ambiance de quartier L’ambiance de quartier pour Colette Robert était « formidable » basé sur une culture du partage et du service. « On était tous égaux ». Les habitants sont décrits comme des gens modestes, « pas pauvres ». [00:14:30] Carrière du père Colette Robert revient sur la carrière de son père, militaire, et ses liens avec la Mairie de Villeurbanne où il travaillera en fin de vie active. [00:17:09] Souvenirs de scolarité Excellents souvenirs de Colette Robert de sa scolarité à Villeurbanne. Anecdotes et enthousiasme. Un plus long passage concerne son passage au Cours complémentaire, l’équivalent du collège : « Je me suis vraiment considérée comme privilégiée » : conditions d’entrées, rapport aux professeurs, sorties. [00:22:10] Carrière professionnelle Énumération et anecdotes des différents emplois de secrétaire/sténo de Colette Robert, du Théâtre National Populaire auprès de Roger Planchon puis Patrice Chéreau et la fin de sa carrière chez Dessange, en passant par l’entreprise de son mari et un avocat. Sa carrière s’achève à ses cinquante-cinq ans où elle se voit contrainte de s’occuper de sa mère, malade. [00:26:04] Les Gratte-Ciel et sa mère La mère de Colette Robert était atteinte de la maladie d’Alzheimer. A travers le récit qu’elle fait de sa fin de vie, elle livre des éléments concernant les évolutions de l’habitat et l’importance que celui-ci revêtait pour sa mère : « La dernière chose qu’elle a reconnu, c’est ça, son appartement (…) c’était son seul bonheur, cet appartement ». 1AV140_2 [00:00:00] Clinique et maternité aux Gratte-Ciel A la naissance de son fils, en 1964, deux cliniques se faisaient face : l’une était dédiée aux accouchements, la seconde était généraliste. Les deux étaient à proximité de « L’homme de Pierre » [Le Répit, Jean-Jules Pendariès – 1934], avenue Henri Barbusse. La première a fermé un peu plus tard. [00:02:31] Le départ des Gratte-Ciel et de Villeurbanne.En décrivant les différents lieux où elle a habité, Colette Robert donne les raisons de son départ de Villeurbanne : le manque de « nature » et la mort de sa maman. « J’ai eu un mal fou à retourner là-bas ». [00:07:50] Colette Robert donne quelques exemples de ses jeux d’enfant à la Rize et La Vogue. Se souvient des marchands ambulants des Gratte-Ciel (rémouleurs, livreurs de charbon, vitrier…) et de ses lectures (Lisette, Fillette, Pauvre Aggie…). [00:12:35] Travail au féminin Éléments concernant la carrière de sa mère au Monoprix. A 15 ans, lorsque Colette Robert commence à travailler, rentre déjeuner chez elle « mes parents ne voulaient pas que je reste, j’avais quinze ans et demi, hein ! La majorité était à 21 ans ». [00:14:26] Le Théâtre National Populaire Colette Robert livre quelques anecdotes concernant sa carrière au sein du Théâtre National Populaire (TNP) auprès de Roger Planchon et Patrice Chéreau : « C’est pas un milieu comme les autres. ». Sa première rencontre avec Planchon, son acte de résistance face à Chéreau mais aussi quelques mots sur le Mai 1968 au TNP et les circonstances de son départ son abordés. [00:18:59] Carrière professionnelle (2) Colette Robert revient plus en détail sur ses autres expériences de travail, auprès de son mari, d’un avocat et chez Dessange ainsi que l’arrivée de l’informatique : « J’ai eu besoin de reprendre des cours pour l’ordinateur parce que je ne savais pas ».
Fonds Fonds "Quelle mémoire !"
Corpus Vie locale
Nature du document enquête
Département Rhône
Niveau de consultation Diffusion publique non commerciale
Durée 00:54:14
Qualité bon
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