|
Affichage notice
|
visiteur
|
|
|
n° inventaire CMTRA
|
1AV144
|
|
|
Titre
|
Récit de vie d'Helga Marx, une mémoire juive à Villeurbanne
|
|
|
Commentaire
|
Helga Marx a fui l’Allemagne d’Hitler en 1936 avec ses parents pour s’installer dans la Drôme puis à Villeurbanne. Elle retrace au cours de cet entretien le récit de leur installation et son rapport à la religion juive.
|
|
|
Responsabilité - Intervenant
|
enquêteur
:Mathias, Cécile
;
informateur
:Marx, Helga
|
|
|
Date enregistrement-création
|
21 janv. 2014
|
|
|
Lieu enregistrement-création
|
Villeurbanne
|
|
|
Ecouter - Voir
|
Document en ligne
|
|
|
Documents liés
|
Fichier sonore
|
|
|
Descripteurs
|
religion
|
|
|
Lieu latitude
|
45.7607576
|
|
|
Lieu longitude
|
4.891956
|
|
|
Langue
|
français
|
|
|
Genre du document
|
récit de vie
|
|
|
Sommaire
|
1AV144_1
[00:00:00] De l’Allemagne à la France
Helga Marx a 91 ans au moment de l’enregistrement. D’origine allemande, elle fuit en l’Allemagne d’Hitler avec sa famille pour s’installer dans la Drôme en 1936 puis à Villeurbanne en 1938.
[00:03:13] L’arrivée à Villeurbanne
A Villeurbanne, le père d’Helga reprend un local rue des Courses où il reprend une activité de tapissier d’ameublement. La famille vit au 33 avenue Henri Barbusse, dans le quartier des Gratte Ciel, logement qu’elle décrit. Elle n’identifie pas de véritable « communauté » ashkénaze à cette époque.
[00:05:55] La Guerre de 1939-1945
Récit de l’arrestation d’Helga Marx et de son père, ensuite relâchés. A la suite, son père est interné à Chamaran puis à Rondon comme travailleur étranger. Il sera ensuite déporté, en 1943 et n’en reviendra jamais. Évocation des cachettes de la famille, Helga chez les religieuses à Fourvière, ses parents à côté de la gare de Villeurbanne.
[00:15:05] Scolarité
A son arrivée à Villeurbanne, Helga arrête l’école. Elle apprendra l’anglais, le piano et la gymnastique à l’Université Populaire, au Palais du Travail.
[00:17:00] Rapport au religieux
La famille d’Helga n’est pas très pratiquante : célèbre les principales fêtes uniquement. Mangent allemand plus qu’ashkénaze. A Villeurbanne, à l’époque, la synagogue n’avait pas été construite : allaient sur le Quai Tilsitt. Eléments sur la construction de la Synagogue à Villeurbanne.
1AV144_2
[00:00:00] Vie maritale
Le mari d’Helga était également allemand : a été déporté d’Allemagne à Rivesaltes puis a été caché à Montluel, à la Croix-Rouge Suisse. Après leur mariage, ils vivent chez la mère d’Helga. Ont eu un fils. Il était électricien, très peu pratiquant. Helga évoque ensuite les différents domiciles occupés.
[00:05:28] Ashkénazes et séfarades à Villeurbanne
A son arrivée à Villeurbanne, Helga a comme souvenir qu’il n’y avait que des ashkénazes et très peu ou pas de séfarades. Les ashkénazes ont ensuite accueilli les populations séfarades, « ils débarquaient un peu comme nous, paumés » qui sont devenues progressivement plus nombreuse. Se mélangent bien (exemples de mariages) même si les rites diffèrent à la Synagogue. Avec l’arrivée des séfarades à Villeurbanne, les magasins casher se sont développés.
[00:10:16] Carrière professionnelle
Le mari d’Helga était électricien puis représentant de commerce. A beaucoup voyagé. Helga a œuvré auprès de Crozadan, «on recevait des réfugiés, on leur donnait de l’argent, des vêtements, des trucs comme ça », mais aussi dans les cirages et le mercurochrome. Avec son mari, ont eu un magasin de décoration, « Erma Décor », rue Paul Verlaine.
[00:13:40] Langues
Helga ne parle pas yiddish. Elle a appris à lire l’hébreu quand elle était encore en Allemagne. Évocation de son fils et de sa bar-mitzvah.
[00:15:48] Photos
L’enquêtrice invite Helga Marx à rechercher des photos anciennes de Villeurbanne et des événements dont il a été question lors de l’entretien.
|
|
|
Fonds
|
Fonds "Quelle mémoire !"
|
|
|
Corpus
|
Vie locale
|
|
|
Nature du document
|
enquête
|
|
|
Département
|
Rhône
|
|
|
Niveau de consultation
|
Diffusion publique non commerciale
|
|
|
Durée
|
00:37:58
|
|
|
Qualité
|
bon
|
|
|
|