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Document : archives sonores
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n° inventaire CMTRA FRAC069266_11AV0016
Titre Pratiques culturelles de la communauté polynésienne de Villeurbanne : rencontre avec Mamie Paulette
Commentaire Mamie Paulette nous parle des musiques, des danses, des pratiques culturelles polynésiennes et de la vie des polynésiens dans l'exil. Elle est membre de l'association "Tamarii Tahiti", installé à Villeurbanne (69100), dont le but de faire découvrir la culture Tahitienne. Elle était également membre active de l'association "Tereva Tahiti" désormais dissoute.
Responsabilité - Intervenant enquêteur :Epstein, Yaël  ; informateur :Mamie Paulette (Paulette Maoni)
Date enregistrement-création 1 oct. 2009
Lieu enregistrement-création Villeurbanne
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Documents liés Fichier sonore
Descripteurs ukulélé- Polynésie - danse- Tahiti- chant- Exil
Lieu latitude 45,766832
Lieu longitude 4,887151
Danse danse tahitienne
Langue Polynésie ; France
Commentaires sur la langue Quelques informations données par Mamie Paulette sur la langue tahitienne et les différents dialectes parlés sur l'île.
Genre du document récit de vie ; chant
Instrument ukulélé; guitare
Lieux cités Polynésie ; Tahiti
Sommaire 11AV0016_1 [00:00:00] Présentation du cadre de l'enquête, puis discussion sur le CMTRA, Les Invites et sur Le Rize. [00:04:20] Le groupe de danseuses de Tereva Tahiti se produisait au CCO à Villeurbanne; Mamie Paulette en était la chanteuse. Auparavant des joueurs de tambours tahitiens ("tam-tam") accompagnaient les danses mais actuellement les musiciens ne participent plus bénévolement. [00:05:54] Les instruments les plus représentatifs du répertoire musical tahitien sont la guitare, le ukulélé et les percussions. Ces répertoires sont accompagnés de danse. Mamie Paulette préfère quand les musiciens accompagnent la danse. [00:08:20] À Tahiti, musique et danse sont très liées. Commentaires sur les "bringues" (rassemblement de danseuses et de musiciens, notamment guitaristes et joueurs de ukulélé). Les bringues s’organisent souvent chez des habitants de la région rhônalpine proches des communautés polynésiennes. Commentaires sur le déroulé des bringues, qui peuvent durer toute une nuit, voire plusieurs jours en suivant. [00:12:11] Commentaires sur le panorama linguistique des îles. Il existe différents dialectes dans les îles mais la langue "universelle" est le Tahitien. La transmission de la musique se fait oralement, et de génération en génération. Ces méthodes de transmission sont les mêmes dans l'hexagone puisque l’apprentissage se fait à l’oreille. Le ukulélé dans la musique a une place très importante ainsi que l'improvisation des textes. Les chansons parlent principalement de la vie quotidienne, des croyances religieuses, de l’amour, de la réincarnation, du polythéisme. La musique est en lien étroit avec la pratique religieuse qui elle est aussi représentée chaque année à Villeurbanne à travers la Messe de Wallis et Futuna. [00:21:43] Mamie Paulette est arrivée en 1989 dans la région. A ce moment là, elle ne connaissait pas les associations sur le territoire et c’est par le biais d’un de ses enfants qui voulait danser, qu’elle a pu rencontrer des polynésiens à Lyon et connaître le réseau associatif, notamment à Villeurbanne. Ce réseau est composé des associations comme le groupe formé en 2011 Tamarii Tahiti Nui (dont le groupe Tereva est une scission) pour promouvoir les danses tahitiennes, et de gens qui viennent de toute l'agglomération lyonnaise ou encore des autres départements rhônalpins pour y participer. [00:25:30] Les deux associations ont été constituées autour de la danse et proposent aussi des prestations pour des baptêmes, des mariages, des enterrements de vie de jeune garçon. Depuis que Tamarii a été créée, le CCVA de Villeurbanne a accueilli ses activités ainsi que leurs galas de fin d’année. L’ autre groupe a été accueilli au CCO de Villeurbanne. L'association se destine aux personnes qui viennent d'arriver sur l'hexagone. Mamie Paulette explique que, actuellement, les raisons de la migration sont souvent liées à des raisons médicales. [00:31:00] Parallèlement, l’association propose des activités autour de la langue. Pendant les répétitions de danse il y a aussi un temps consacré à l'apprentissage de la langue. Chaque chorégraphie comprend des gestes et des chants. Les danses les plus exécutées sont : aparima, otea... 11AV0016_2 [00:00:00] Les raisons de la migration vers l'hexagone sont plurielles, certaines femmes ont suivi leur mari, des étudiants se sont déplacés pour réaliser leurs études (un groupe d’étudiant s’est formé à la Doua). Il y a eu aussi beaucoup d'arrivées liées au service militaire. Mamie Paulette a suivi son ex-mari, qui était un militaire de carrière. Les nouveaux arrivants souvent entrent en contact avec l'association. [00:05:05] Commentaires sur le rôle de la musique et de la danse dans la vie culturelle tahitienne. Les occasions pour danser sont nombreuses : dans les hôtels, pendants les fêtes (ex. du "Turaï" en juillet, grande place où se déroulent des concours de danse qui réunissent toutes les îles). [00:08:30] Dans le contexte villeurbannais, Mamie Paulette estime qu’elle et l’association sont plutôt des amateurs. Les fêtes de fin d'année au CCVA à Villeurbanne sont importantes d'un point de vue communautaire et financier. Elle explique comment la caméra joue un rôle important pour les élèves puisque de cette manière, elles peuvent répéter à la maison. [00:11:45] Les chants ne sont pas toujours liés à la danse comme par exemple le himene. Mamie Paulette exprime ensuite son opinion par rapport à ce type de chant. Elle préfère chanter des chansons gaies, d’amour, plutôt que des chants tristes ou de séparation, puis elle explique que les polynésiens gardent toujours l’espoir malgré les séparations et les situations difficiles. La fleur de Thiare a une place importante dans la culture, et elle est un emblème de Polynésie. Interprétation d’un chant sur la fleur de Thiare, puis d'une chanson sur la séparation des amants. [00:19:30] Commentaires sur les différences culturelles entre la Polynésie et l'hexagone, notamment concernant les séparations amoureuses. [00:22:30] Le thème de l'exil est très présent et explique le mode de vie en Polynésie. [00:27:30] La musique et la danse permettent de garder un lien avec la Polynésie, pour ne pas oublier ses racines. [00:36:45] Interprétation très émouvante d'une chanson sur sa mère.
Fonds Musiques migrantes de Villeurbanne
Nature du document enquête
Département Rhône (69)
Aire culturelle Tahiti; Polynésie
Niveau de consultation Diffusion publique non commerciale
Durée 01:12:15
Qualité bon
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