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Affichage notice
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visiteur
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n° inventaire CMTRA
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FRAC069266_11AV0089
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Titre
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Rencontre avec Jacques Castelli : créateur du studio 17_01
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Commentaire
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Jacques Castelli a enregistré de nombreuses K7 à partir de 1985. Son studio a accueilli toute la communauté des musiciens de Lyon et les artistes de passage de cette époque. Il était en relation avec M Mérabet et Bouarfa, qui produisaient et éditaient.
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Responsabilité - Intervenant
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informateur
:Castelli, Jacques
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enquêteur
:Barbet, Péroline
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Date enregistrement-création
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5 janv. 2012
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Lieu enregistrement-création
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Villeurbanne
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Ecouter - Voir
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Document en ligne
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Documents liés
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Fichier sonore
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Descripteurs
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récit de vie-
Maghreb-
Lyon
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Lieu latitude
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45,766832
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Lieu longitude
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4,887151
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Langue
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français
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Sommaire
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Fichier 01
[00 :00 :00] Les studios de Lyon :
Avant le Studio 21, c’est un homme à Sainte-Clair qui enregistrait les musiciens. Les musiciens ou les producteurs ne voulaient plus aller là-bas, donc vers 1985/1986, ils sont allés chez Jacques. Studio 21 a été fondé en 1983. Les musiciens allaient enregistrer rue Royal, chez Piazzano, selon Jacques, il est décédé.
[00 :05 :00] Le studio 21:
Jacques faisait beaucoup de séances, avec l'ensemble de la communauté des musiciens du Maghreb. Jacques a joué dans les mariages, "Eux, c'est tout de l'aïgu, leur musique manque de basse" "Dans ce genre d'occasion, y'a pas de convention, c'est à celui qui joue le plus fort". Remitti a été enregistrée au studio 17. Lorsque les musiciens étaient de passage, il était fréquent qu’ils soient enregistrés chez Jacques.
[00 :09 :40] Modes de production:
Jacques pointe le fait que les musiciens revendiquent la création des chansons, alors qu'elles appartiennent au répertoire folklorique. La frontière entre une œuvre de création et la reprise de thèmes et d'airs traditionnels est très floue, difficile à définir. Mérabet était producteur, distributeur. Il mentionne également Bouarfa. Il est difficile aujourd’hui de retrouver ces personnes car les gens se méfient de la SACEM. Ils ne déclaraient à l’époque qu'un certain nombre de K7 sur l'ensemble produit. Les musiciens, eux, étaient payés à la bande.
Fichier 02
[00 :00 :00] Les instruments et les musiciens :
Jacques n'a pas enregistré d'accordéon, il se souvient d'un joueur de bombarde qui jouait bien, M Bourouba. Il y avait des jeunes femmes qui habitaient Vaulx en Velin. Jacques mentionne aussi un musicien-chanteur qui faisait des sketches. Il mentionne ensuite le travail des percussions et explique les diverses interprétations: Derbouka, mais aussi Bongo et Bendhir.
[00 :10 :30] Les producteurs et éditeurs:
Selon Jacques, Mérabet et Bouarfa n'étaient pas éditeurs, car ils n'avaient aucun statut, ne donnaient aucun pourcentage sur la vente des K7, et ne tenaient pas compte des droits d'auteurs. "Il ne faut pas détruire leur rêve ..." La dimension marchande, les marchandage. Ce sont des producteurs, éditeurs, distributeurs. C'est Jacques qui faisait la voix que l'on entend "Les Editions Mérabet présentent ...".
Mérabet et Bouarfa avaient un camion, et les distribuaient dans les Bazar, dans les points de ventes partout en France et au Bled. Quant à la production, c’était un réseau de relation, ils n'étaient pas forcément connaisseurs de musiques.
[00 :04:50]
Les musiciens de Lyon:
Très amateurs, peu d'entre eux sont allés faire carrière à Paris. Ils avaient tous un boulot, "ce n'étaient pas de vrai artistes"
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Fonds
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Musiques migrantes de Villeurbanne
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Nature du document
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enquête
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Département
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Rhône (69)
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Niveau de consultation
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Diffusion publique non commerciale
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Durée
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00:37:22
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Qualité
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bon
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