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Document : archives sonores
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n° inventaire CMTRA FRAC069266_11AV0006
Titre Rencontre avec Santiago Serrano, guitariste de flamenco
Commentaire Originaire de la région stéphanoise, Santiago Serrano s'est formé à travers l'écoute des musiciens de la région lyonnaise. Le flamenco est pour lui une passion, raison pour laquelle il joue dans différentes formations et donne des concerts dans toute la France. Il livre de nombreuses informations sur le milieu flamenco de Lyon et sur la difficulté pour un espagnol de Saint-Etienne de se former au flamenco dans les années 80.
Responsabilité - Intervenant enquêteur :Barbet, Péroline  ; informateur :Serrano, Santiago
Date enregistrement-création 5 févr. 2009
Lieu enregistrement-création Rhône (69)
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Documents liés Fichier sonore
Descripteurs Espagne- Flamenco- guitare
Danse Flamenco
Langue Espagne; français
Genre du document chant ; morceau instrumental ; récit de vie
Instrument guitare; voix
Lieux cités Espagne
Sommaire [00:00:00] Paroles échangées à propos de Christian Gonzalès, qui a une approche similaire du flamenco que Santiago Serrano. [00:02:36] La mode de Gispy King a permis de faire connaître les artistes flamenco en France. Dans les bars, ce sont les rumbas, les bambolés ou des jobi-jobas qui sont demandés par le public, des musiques rythmées. Par contre Santiago, préfère jouer des bulerias, des tangos, des soléas. [00:06:12] Récit sur son parcours personnel et la rencontre avec des musiciens de flamenco comme Christian Gonzalez. Ces artistes l'influencent tant par leur style musical que par leur façon de vivre le flamenco. A Lyon il y a aussi: la famille Diez, la famille Rodriguez, Juan Carlo Principal, Françis Buile et Angel Lopez (danseurs). Il y a aussi les musiciens en Espagne, de Séville et de Cordoba ... Ces gens ont laissé une empreinte forte chez Santiago. Le flamenco est avant tout une musique de rencontres qui permet de partager des moments forts avec des gens. Santiago se forme ensuite en Espagne, dans les festivals où il rencontre beaucoup de musiciens. [00:15:18] Santiago n'a pas fait de la musique son métier, mais il le vit intensément. Ces parents ce sont installés progressivement en France. Santiago a le sentiment que la culture espagnole et la pratique de la langue se perd à partir de la 3ème génération, ce qui n'est pas le cas, selon lui dans d'autres communautés (notamment portugaises). [00:21:50] La pratique de la musique de Santiago a "relancé" ses parents. Les parents ne chantaient pratiquement jamais, Santiago a découvert que le flamenco était présent en eux, sans qu'ils osent l'exprimer. Il explique qu'on ne peut pas passer à côté de la culture du flamenco lorsque on est andalou. [00:27:42] Le réseau flamenco lyonnais. Vanessa Maya (danseuse) donne des cours à Villeurbanne, il y a aussi la Fragua (école de danse de Angel Lopez) mais Santiago regrette qu'il n'y ait pas de lieux publics où les artistes se retrouvent comme d'ailleurs dans d'autres grandes villes de France. A Lyon, il y a que le Gato Negro, à la Guillotière (où joue El Cordobes et Alberto Torres), les rendez-vous lancés par François Tramoy à la Belle Equipe (Pentes de la Croix-Rousse) . Il y a eu aussi le Café Léone, où l'on retrouvait la famille Rodriguez, Juan El Flaco, le "Comptoir Espagnol" (boulevard des Brotteaux), la Movida à Oullins. Mais ces lieux ont pratiquement tous fermé. La famille Serrano faisait à l'époque la route de Saint-Etienne pour jouer dans ces endroits là. [00:35:35] Formation à la guitare classique avec un guitariste stéphanois (Franck Balsano) et en Espagne auprès de Paco Lopez. Le parcours des joueurs de flamenco en France est souvent très chaotique, car il n'y avait pas de lieux de formation, en particulier à Saint-Etienne. Il n'y n'avait pas les moyens de se former comme avant, aujourd'hui on trouve tout sur internet. A Saint-Etienne, Santiago était très isolé, il y avait quelques vieux joueurs mais ils avaient un jeu qui manquait de modernité. [00:38:51] Le rôle des associations espagnoles dans les formations des danseurs et des musiciens. Elles peuvent être un déclic important, même si elles ne suffisent pas à une vraie formation musicale ou chorégraphiques. Santiago cite l'exemple de Angel Lopez et Francis Buyle qui ont tous les deux fait partie de groupes folkloriques. Il y a des groupes folkloriques qui font de la jota (danses traditionnelles du Nord de l'Espagne), genre apparenté au Fandango et celle de Murcia. Murcia a un festival de flamenco qui est un des plus connus d'Espagne (Festival del Cante de las Minas à la Union). En général, les groupes folkloriques mélangent les répertoires de toutes l'Espagne, et utilisent le flamenco comme un argument "marketing" pour attirer les foules. Santiago regrette de ne pas avoir été introduit dans une association espagnole, ce n'est pas si facile de rentrer dans ces petites communautés, même en tant qu'espagnol. Il faut être adhérent ou bien y être invité par quelqu'un. [00:46:24] Morceau instrumental (incomplet) à la guitare: Soléa [00:48:29] Morceau instrumental à la guitare: Buleria [00:50:21] Chant accompagné à la guitare: Rumba, suivie des traductions de la chanson [01:07:00] Explication sur la manière de jouer un air de flamenco.
Corpus Musiques migrantes de Villeurbanne
Nature du document enquête
Département Rhône (69)
Aire culturelle Espagne
Niveau de consultation Diffusion publique non commerciale
Durée 01:07:57
Qualité bon
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11AV0006.mp311AV0006.mp3 (45 Mo)


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