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Document : archives sonores
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n° inventaire CMTRA FRAC069266_11AV0036
Titre Chansons d'exil du Chili : rencontre avec Jorge Diaz
Commentaire Jorge Diaz a du fuir son pays natal, le Chili, en 1986, pour avoir résisté à la dictature de Pinochet. La musique a toujours eu une place prépondérante dans son existence. Aujourd'hui installé à Villeurbanne, il cultive avec son groupe "Pueblo Latino un répertoire d'Amérique latine qu'il qualifie de "folklore urbain engagé".
Responsabilité - Intervenant enquêteur :Darroux, Laurie  ; informateur :Diaz, Jorge
Date enregistrement-création 23 févr. 2010
Lieu enregistrement-création Villeurbanne
Ecouter - Voir Document en ligne
Documents liés Fichier sonore
Descripteurs Chili- Exil- charango- chant
Lieu latitude 45,766832
Lieu longitude 4,887151
Langue français; espagnol
Genre du document morceau instrumental ; récit de vie
Instrument charango
Sommaire [00:00:00] Jorge a toujours été musicien : dès l'enfance il fabriquait lui-même ses propres instruments de musique. En 1973, la situation politique au Chili le contraint à s'exiler. Aujourd'hui, il n'a plus aucun lien familial au Chili. [00:04:19] Jorge est arrivé d'abord à Paris après avoir vécu à Marseille où il a rencontré sa femme. Plus tard, il s'installe à Villeurbanne. [00:06:45] Au début, la musique était très secondaire dans sa vie quotidienne, l'urgence étant celle de la survie dans une ville, Paris, où le danger restait très présent pour la communauté des exilés politiques chiliens. Après avoir vécu dans la rue, il trouve un appartement et s'achète une voiture. Dès qu'il signe son premier contrat de travail, il s'achète une guitare et replonge dans le répertoire chilien. [00:09:30] Jorge joue différents instruments et différents répertoires. Le premier groupe dans lequel il joue, à Marseille, est un groupe de rock. Parallèlement, il continue à pratiquer et explorer les répertoires traditionnels chiliens. [00:10:37] À Villeurbanne il y a toujours eu des rassemblements de soutien à la lutte chilienne. Ces manifestations qui parfois, étaient organisées pour rendre hommage à des figures de la résistance disparues ou décédées, se terminaient toujours en musique, souvent jusqu'à l'aube. Ces fêtes étaient aussi organisées dans le but de récolter des financements destinés à différentes associations ou collectifs humanitaires au Chili. [00:14:50] Commentaires sur l'Association France Amérique Latine (AFAL), qui a produit deux CD de musique populaire chilienne interprétée par des musiciens non professionnels. Jorge n'est pas membre régulier des activités de l'AFAL, mais collabore souvent avec eux, notamment pour l'organisation d'événements musicaux. [00:17:02] Récits sur le groupe principal dans lequel joue Jorge, "Pueblo Latino". Il est composé de plusieurs musiciens : Juan Carlos Caroca, un ami chilien que Jorge a rencontré à son arrivée à Villeurbanne; Roberto Plaza, plus jeune, qui lui aussi a fui la dictature, et un autre ami cubain. [00:20:27] "On se reconnaît quand on se regarde dans les yeux. On sait déjà qu'on est des chiliens". La tradition du silence sur les choses graves est partagée sauf si "on a été dans les mêmes tranchées (...) Sinon on ne parle pas des choses graves" [00:23:55] Jorge connaît sur Villeurbanne quarante cinq familles chiliennes : la musique joue souvent un rôle primordial dans leur vie quotidienne, elle permet de maintenir un lien avec le pays qu'elles ont dû quitter. [00:26:14] Récit de ses débuts musicaux : au Chili la musique est très présente dans la vie quotidienne, c'est ainsi que l'envie de jouer lui est venue. La danse traditionnelle s'apprend à l'école. Commentaires sur les différences de conception de la musique traditionnelle en France (approche régionale) et au Chili (approche nationale). [00:28:24] Il n'y a pas beaucoup d'instruments traditionnels au Chili puisque "les frontières n'existeraient pas si les européens n'étaient pas venus". Pour cette raison,les instruments traditionnels sont communs à toute l'Amérique du sud (charango, cuadro). Commentaires sur le Brésil qu'il estime être le pays le plus riche musicalement. [00:32:55] Commentaires sur la colonisation et la division de l'Amérique du Sud. [00:35:10] Détails sur l'histoire et le répertoire du groupe "Pueblo Latino", construit sur le répertoire de compositeurs cubains connus, mais aussi de compositions de Juan Carlos et de sa sœur. Ils interprètent aussi des reprises de groupes mythiques chiliens en exil. Évocation de la nostalgie et de l'espoir du retour au pays, présente dans leurs chansons.
Fonds Musiques migrantes de Villeurbanne
Voir aussi Chansons d'exil du Chili : rencontre avec Jorge Diaz et Juan-Carlos Caroca
Nature du document enquête
Département Rhône
Aire culturelle Chili
Niveau de consultation Diffusion publique non commerciale
Durée 00:43:53
Qualité moyen
Documents numériques liés


11AV0036.mp311AV0036.mp3 (30 Mo)

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