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Document : archives sonores
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n° inventaire CMTRA FRAC069266_11AV0017
Titre Rencontre avec Dimitrina Bertrand, chanteuse bulgare
Commentaire Dimitrina Bertrand fait partie d'un groupe de musique bulgare (Harmonie) dans lequel elle chante. Elle nous fait part de l'importance de la musique dans sa culture et de la pratique musicale dans un contexte d'exil. En tant que chanteuse bulgare, la musique est pour elle très représentative d'une culture. Selon Dimitrina, « A travers une danse ou un chant on peut voir tout un peuple». Elle nous parle aussi des enjeux de la musique au sein de la communauté, de la transmission, de la réactivation des émotions liées à une culture (dans son cas, à celle bulgare).
Responsabilité - Intervenant enquêteur :Epstein, Yaël  ; informateur :Bertrand Dimitrina  ; personne ressource :Jouve-Villard, Laura
Date enregistrement-création 2 oct. 2009
Lieu enregistrement-création Villeurbanne
Ecouter - Voir Document en ligne
Documents liés Fichier sonore
Descripteurs Bulgarie
Lieu latitude 45,766832
Lieu longitude 4,887151
Langue France
Genre du document récit de vie
Lieux cités Bulgarie
Sommaire [00:00:00 ]: Présentation du parcours du groupe de danse « Harmonie », le premier groupe formé par une professeur bulgare de Lyon. A partir de ce premier groupe, un groupe de chant appelé aussi « harmonie » a été formé par certains composants (plus concrètement quatre musiciens et puis Dimitrina en tant que chanteuse et danseuse ). Au niveau des instruments musicaux les musiciens jouent principalement l’ accordéon, la clarinette, et le « Tapan » ( tambour bulgare). La majeur partie du groupe vient du sud-ouest de la Bulgarie ( partie Macédonienne ) et Dimitrina vient du sud-est, prés de la Turquie. [00: 05:15]: Le groupe Harmonie actualise une partie de son répertoire grâce à YouTube. L’adaptation du répertoire a aussi pour objectif celui d’intéresser les personnes qui sont moins familiarisés à ce répertoire, promouvoir la culture bulgare, puis qu'il soit accessible aux bulgares exilés. [00:06:52]: Dans les villages bulgares il y existe une tentative de conserver les chants traditionnels. Ce répertoire connu en Bulgarie il se trouve souvent sur YouTube et les chants traditionnels sont souvent mis en scène par des chanteuses débutantes avant d'incorporer des éléments modernes. La première chanteuse professionnelle traditionnelle bulgare a commencé dans les années 30.Pour des exilés c'est plus difficile de rester en contact avec ce répertoire 'il faut donc envisager de continuer à sa réactivation. [00:10:34]: Il y a des contes qui parlent de ces chants. Les thèmes principaux du répertoire sont plutôt des sujet classiques ( cf. la beauté des femmes, l'amour, les chants pour le mariage et pour les métiers ). Dimitrina exprime sont ressenti face au chant dans la culture bulgare, « depuis que je me souviens d'être une personne, on m'a toujours appris que les bulgares chantaient pour toute occasion» « le peuple bulgare s'est toujours exprimé par les chants. » Ainsi, elle explique qu’il y existe en Bulgarie des contes qui parlent de ces chants. [00:14:10]: Dimitrina chante constamment chez elle pour reproduire cette image qu'elle à du « bulgare qui chante en toute occasion » et pour transmettre la musique à ses filles et celles-ci connaissent des chants bulgares que la plupart des enfants en Bulgarie ne connaissent probablement pas. La réactivation est donc très importante et le chant une manière de rester en lien avec le pays d'origine « question de survie de l'esprit ». [00:15:17]: Lors des occasions musicales, les bulgares se reconnaissent entre eux car ils réagissent aux chants bulgares plus que les autres, ils sont en communion, ils comprennent les paroles et sont plus animés. [00:17:02]: En France, il y beaucoup de familles mixtes (Français/Bulgares) et puis d'étudiants. L'émigration est plutôt individuelle et généralement , le but premier n'est pas celui de s'installer durablement en France mais de venir faire des études ou gagner un peu d'expérience et d'argent avant de repartir. [00:18:54]: Dimitrina explique que les danses et les chants nous enseignent beaucoup sur la culture à laquelle ils appartiennent et c’est ce constat qui lui a donné envie de chanter, pour « donner à voir » sa culture à travers la musique, « a travers une danse ou un chant on peut voir tout un peuple ».Par contre, elle ne se considère pas comme une chanteuse puisque le but principale est celui de faire connaître les bons côtés de la Bulgarie. [00:20:30]: Dimitrina raconte l'histoire d'un humoriste français d'origine algérienne qui souffrait d'être entre deux chaises, entre la France et l'Algérie jusqu'au jour où il à compris que sa place était “entre deux chaises”. La musique véhicule un enjeu profond, un sentiment d'avoir une responsabilite, le devoir de bien représenter la bulgarie en France..Faire de la musique bulgare en France, c'est aussi apprendre et trasmettre aux enfants quelque chose qui fait partie d'eux. [00:22:33]: Les instruments traditionnels sont principalement le« tapan » sorte de grosse caisse, l’accordéon très présen dans ce répertoire, la «gadoulka » qui ressemble à un petit violon, et puis la cornemuse. [00:25:45]: Dimitrina explique la vie de l’association ( cf. il y aura un groupe invité de Bulgarie le 3 Mar ). Lorsqu'ils sont réunis, les musiciens qui jouent ont du mal à s'arrêter et à la fin de chaque fête tout le monde danse ( la ronde typique est obligatoire ) et puis cela représenterai en quelque sorte la convivialité des bulgares.
Fonds Musiques migrantes de Villeurbanne
Nature du document enquête
Département Rhône
Aire culturelle Bulgarie
Durée 00:32:20
Qualité bon
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11AV0017.mp311AV0017.mp3 (22 Mo)


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